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La couleur de l'âme

La couleur de l'âme
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9 octobre 2004

 

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28 juillet 2004

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Soir d'Amour, désillusions amères, tristesse epicée,

   

C'est l'avatar de mon pseudonyme.

Un matin je me suis levé et j'ai senti que ça ne serait plus pareil. J'avais envie de changer, de devenir quelqu'un d'autre. Je voulais intriguer, etonner, peut-être même séduire. On peut se fondre dans ton regard et savoir si tu dupes ou si tu es sincère au plus profond de toi. Ton regard dévoile tes failles, tes douleurs et ce qui te rend vulnérable. Le regard revele ta douceur ou ta méchanceté. "Personne ne peut se cacher et plonger son regard dans celui de quiconque" disait un sage. Il avait raison. Dans la pénombre, on peut tenter de fuir mais dans les yeux, on ne peut trouver d'issue. C'est en quelque sorte une antiphrase. J'aime l'obscurité, cela degage parfois une ambiance calme, intime. Parfois froide mais douce et agreable.

"le coeur a ses raisons que le regard sait révéler"

25 juillet 2004

Un poème.

Comme une gorgée d'eau qui manque pour combler ta soif,

Comme un minuscule morceau de pain pour te rassasier,

Tu aimerais y gouter avec tes fines lévres,

déguster ou peut-être dévorer...

A quoi ca va servir?

A quoi sert ce monde?

Prendre plaisir dans l'instant et souffrir dans la durée.

Apprécier chaque moment et hair l'éternité.

Beautés éphémères qui cachent une âme puante,

respirant ton souffle jusqu'à t'asphixier.

Mourir dans l'illusion ou affronter la triste réalité.

Jouir de délicieuses chimères ou souffrir de réelles douleurs.

Se plonger dans des réves ou s'engouffrer dans le morne moule.

Comment ne pas se tromper?

Comment savoir où l'on met les pieds?

 

"Nous sommes le protagoniste de notre propre film."

3 juillet 2004

Qui se cache au fond de moi?

 Je me sens paradoxe. A la fois personne et à la fois tout le monde. A la fois identique a la masse et à la fois moi-même, unique en mon genre. A la fois gaie et depressive, joyeuse et triste, heureuse et malheureuse, perspicace et naive, Je me sens à la fois normale et tarée. Mais j'aime me sentir spéciale, étonnante même si ca peut choquer ou surprendre dans le sens où ca peut ne pas plaire.  L'idée que l'on se souvient de moi, positivement ou negativement selon chacun me facsine. Je ne pense pas que ce soit une fantaisie narcissique simplement un besion de se rassurer, de se dire que l'on est pas transparant, que l'on existe. Se décrire soi-même est vraiment très difficile parce que même avec la meilleure volonté du monde, on ne peut pas être totalement objectif. On ne se perçoit pas comme les autres nous perçoivent. J'aime beaucoup évoluer en fonction des sciences occultes malgré que l'on les accuse d'être des sciences inexactes. J'ai beaucoup douté et pensé que c'était un refuge quand on a pas confiance en soi mais finalement je ne crois pas. Comme la plupart des gens, on se crée une carapace pour s'évader et ne pas sombrer dans la folie de ce monde dégénéré ou tout espoir conduit a des désillusions chaotiques. On voudrait voir la réalité, ne pas avoir la vue voilée et adoucie par des cocotiers, mer et sable fin. Mais une fois qu'on a compris l'horreur de ce monde, on voudrait retrouver son regard d'enfant, innocent et candide. Jamais satisfait. 

Mais l'humain a une qualité. Il s'habitue, il s'adapte alors il continue de vivre et d'esperer, peut-être au fond de lui sait que ce n'est  que pathétique illusion mais il arrive à oublier et même parfois croire que la vie est belle et que le monde est merveilleux. Est-ce formidable ou plutôt desesperant? Sûrement les deux... 

2 juillet 2004

Première fois.

C'est la première fois que j'écris ici et comme toutes les premières fois, c'est un moment de découverte, de peur mélangé à du plaisir (peur parce qu'on entre dans un univers inconnu et plaisir parce qu'on est exité à l'idée de connaître quelque chose de nouveau et que cela va peut-être changé notre vie ou du moins l'amèliorer quelque peu.) J'ai toujours aimé écrire, dans les pires comme dans les meilleurs jours - surtout les pires parce que l'inspiration s'en suit, on a envie d'extirper ses douleurs, ses faiblesses, ses peines et tous les autres sentiments qui peuvent nous faire souffrir, nous petits êtres d'atomes et de poussières. L'écriture est un chemin vers nous-même, c'est comme une thérapie qui nous auto-guérit. Parfois je n'ai pas l'impression d'avoir une identité, une personnalité a part entière, complétement unique, j'ai plutôt l'étrange sentiment d'être un mélange de tout et de rien, qu'aujourd'hui je serais pétillante, gaie, joyeuse, pleine de vie et qu'un autre jour, antérieur ou futur, je serais triste, mélancolique, déprimé; je me sentirais si vide que je n'arriverais même pas à comprendre pourquoi j'existe. Parfois j'ai vraiment l'impression d'être complétement différente, que personne ne me ressemble et de ce fait ne peut me comprendre, mais en réalité je me rends compte que je suis trop banale, on aurait pu lire un texte similaire n'importe où. Tu peux me lire - on ne se connait pas - mais tu peux penser au fond de toi que ces mots, tu aurais pu les écrire, quand tu les lis te pénetrent si profondément que tu te demandes si ce n'est pas toi qui les a écrit dans ton sommeil... J'ai déjà ressenti cela. Je ne me sens pas si malheureuse que ça, mais plutôt vide, j'ai l'impression que j'erre dans un océan pathétique avec des gens pathétiques (la nature humaine me parait pathétique, pas forcément des gens que je fréquente particulièrement) je ne comprends pas le but de cette vie, je veux dire, une condition supérieure à sa destinée. Je pense qu'on peut être utile aux autres, utile à l'environnement, utile en générale mais je pense que si personne n'est indispensable, le monde qui nous entoure non plus. Cependant je suis consciente que ce genre d'interrogations ne sert qu'à nous miner et nous pousse parfois à être démotivé, à sombrer dans un état de détresse. (la prochaine fois j'en dirais plus sur moi...).

Oublions tout l'espace d'un moment. 

Reponsons nous, netoyons notre tête de toutes pensées noséabondes qui nous encombrent. En paix.

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